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Portrait d'un salarié de la résidence Médicis de Vanves

Publiée le 16/11/2016

A côté de Catherine de Médicis, alias Alice Sapritch, se tient le Duc François d’Alençon : le reconnaissez-vous ?

Bien sûr, c’est notre animateur Dominique qui a eu une courte carrière d’acteur avant de travailler au sein de la Résidence Médicis.
Dominique Ollivier a eu une vie « mouvementée » : né à Fontenay aux Roses,  il passe son CAP d’étalagiste à l’âge de 17 ans mais malheureusement, doit subir à cette époque une lourde intervention chirurgicale sur la colonne vertébrale. Malgré tout, il intègre les « Magasins réunis » où il travaille comme étalagiste pendant 4 ans. C’est une période difficile car, alors qu’il n’a que 20 ans, il perd successivement son père puis sa mère, tous deux encore jeunes,  son unique frère alors âgé de 32 ans et sa grand-mère.

Dominique a toujours aimé le théâtre ;  il est acteur depuis tout jeune et joue même le rôle principal  dans une pièce de Félicien Marceau au théâtre de Cachan. Et le destin s’en est mêlé car après avoir assisté à la pièce, un professeur va voir Dominique et lui dit : « Dominique, je serai vous, j’irai plus loin dans le théâtre ». Suivant ce judicieux conseil et attiré depuis toujours par le théâtre, Dominique s’inscrit à Paris dans une école d’acteurs qu’il fréquentera pendant 3 ans, apprenant à jouer mais également à chanter : il chantera même un soir au Paradis Latin !

Et le hasard fait bien les choses : un jour, alors qu’il accompagne une amie qui postule dans une agence de pub,  cette agence conseille à Dominique de faire des photos et un « press-book » car il a un physique « intéressant » qui peut lui permettre d’obtenir assez facilement des rôles. Sitôt fait, voilà notre animateur préféré très souvent sollicité pour jouer dans des publicités pour la télévision ou poser pour des campagnes d’affichage. Il sera amené à vanter les mérites de Darty, de Justin Bridoux ou des huitres Marennes d’Oléron (il recevra même en cadeau un cageot d’huitres alors qu’il déteste les huitres !).

Il participera encore à de très nombreuses campagnes publicitaires parfois étonnantes : Un jour, le cinéaste Jean Becker lui propose de jouer le chef des pompiers dans un petit film tourné à Bordeaux : n’ayant pas un physique d’athlète, Dominique est très inquiet, surtout lorsqu’on lui annonce qu’il s’agit d’une course poursuite dans les rues de Bordeaux entre le camion de pompiers et une Renault super 5 : alors que Dominique ne conduit pas… Heureusement, un cascadeur a pris le volant du camion et Dominique s’est contenté de montrer son visage à travers la vitre du véhicule.
 
Dominique n’a pas délaissé le théâtre pour autant et  anime une petite troupe à Arcueil, en tant que  président de l’association de quartier. Se posant la question de la suite de sa carrière et sur les conseils d’une amie,  il décide de  travailler à mi-temps à l’hôpital de La Rochefoucauld  en tant qu’animateur. Il y reste 7 ans, profite d’une formation professionnelle et décide de s’orienter définitivement dans le métier d’animateur. Après avoir exercé dans deux maisons de retraite, Dominique entre à la Résidence  Médicis il y a 10 ans.

Dominique, nous l’apprécions tous les jours ; on sait son amour pour les chiens : Charlotte, héritée de sa grand-mère puis Miléna, un bichon blanc que certains d’entre nous ont connu et maintenant Finette, son Yorkshire qui accompagne souvent son maître dans la résidence. Mais savez-vous que Dominique est un fin cuisinier qui aime régaler ses amis qu’il invite chez lui aux Buttes Chaumont, qu’il prend plaisir à jardiner sur sa terrasse ou dans le jardin des maisons de campagne de ses amis (ils en ont de la chance !) et qu’il apprécie particulièrement  les décorations de Noël et les illuminations (sa terrasse reste illuminée toute l’année) ; son père était électricien : peut-être est-ce une explication ?

Notre animateur se passionne pour ce qu’il fait à la résidence Médicis et a tissé des liens étroits avec l’ensemble des résidents. Il  espère continuer encore quelques années à la résidence Médicis. Nous l’espérons aussi….