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Rencontre avec les soignantes de l'Unité de Vie Protégée

Publiée le 24/02/2016

On connait peu les 2 équipes de soignantes qui se relayent dans l’unité protégée mais les résidents savent apprécier leur sourire, leur bonne humeur et leur professionnalisme. Ce dimanche, c’est l’équipe de Ramata et de Dorielle qui sont auprès d’eux.
Ramata est entrée à la Résidence Médicis en 2009, dans l’unité protégée et elle y a toujours travaillé. Originaire de Côte d’Ivoire, elle est arrivée à Paris en 2000 avec son mari. Elle a maintenant 5 enfants qui poursuivent leurs études ; toute la famille habite dans le 19ème arrondissement de Paris. Ramata a toujours voulu être en relation avec des personnes âgées : elle a donc entrepris une formation qui l’a menée en stage à la résidence Médicis. Le directeur de l’époque lui a très rapidement proposé d’intégrer les équipes soignantes de cette unité. Ramata aime ce travail auprès de ces personnes fragiles et, dit-elle, « Dieu me donne l'envie de m’ouvrir aux autres et communiquer avec les résidents ». Elle se souvient de l’une des résidentes, habituellement difficile à approcher mais qui l’a tout de suite acceptée, dès son arrivée : « elle me disait que j’étais mignonne ; elle me demandait si mon mari était gentil, voulait que je l’appelle par son prénom et me faisait quelques confidences ». Ramata apprécie l’ambiance de la résidence Médicis et celle de l’unité mais ce qui est essentiel pour elle, c’est la gentillesse et l’amabilité des familles de ses protégés et l’excellente entente avec sa coéquipière, Dorielle.

Ylle-Dorielle, appelée plus souvent Dorielle, vient aussi de Côte d’Ivoire, pays qu’elle a quitté à 16 ans, en 2002. Elle aussi, voulait s’occuper de personnes âgées et sa formation terminée, elle a tout de suite intégré une maison de retraite à Paris puis a travaillé dans différentes autres structures.
Elle est arrivée à la résidence Médicis en 2012, d’abord auprès des résidents dans les étages puis dans l’unité protégée en mai 2015. « Cela a été dur au début » raconte-t-elle « une des premières résidentes que j’ai rencontrée n’a même pas voulu me parler mais, grâce aux conseils de Ramata et de Sylviane, l’infirmière,  je me suis rapidement adaptée et maintenant, j’apprécie beaucoup de travailler dans cette unité : nous avons plus de temps à consacrer à chaque résident car ils ne sont pas très nombreux. Et nous établissons de plus en plus de contact avec eux : la communication verbale n’est pas toujours possible mais nous pouvons communiquer par le toucher, le regard et surtout par les gestes. Nous faisons aussi beaucoup d’activités ensemble, des goûters auxquels chacun participe…. La gentillesse des familles, les liens de confiance établis avec  mes collègues de travail, Ramata et Sylviane,  me donnent envie de travailler.  Mais ma vraie motivation, c’est de pouvoir me dire à la fin de la journée que j’ai accompli mon travail et que j’ai pu aider des personnes en difficulté et parfois complètement dépendantes » conclut Dorielle."